20-12-2024 17:32
Louis DENYBonsoir forumTrouvé à Belfort, 400 m altitude, s
22-12-2024 10:53
Bernard CLESSEPourriez-vous me confirmer ma détermination de ce
22-12-2024 10:19
Simon GurtnerHello,can anyone help me identify this small ascom
17-02-2013 08:38
Alain GARDIENNETBonjour, J'ai trouvé ces acervules sur feuille d
21-12-2024 09:08
Castillo JosebaMe mandan el material seco de Galicia, recolecta
21-12-2024 12:45
Marc DetollenaereDear Forum,On naked wood of Fagus, I found some ha
17-12-2024 12:33
Lothar Krieglsteinerthis fluffy anamorph was repeatedly found on decid
20-12-2024 20:30
Bernard CLESSEBonsoir à toutes et tous,Pourriez-vous m'aider à
pyréno immergé dans Pinus sylvestris
Alain GARDIENNET,
14-04-2010 14:08
Dans une branche de Pinus sylvestris dans un été de décomposition très avancé, j'ai pu observé des ascomes singuliers rappelant en forme celle de pyrénos aquatiques : ascomes ellipsoides : de longueur 600 x 700 µm pour 400x 500 de largeur et de hauteur avec un bec latéral (sur la longueur) pouvant être très proéminent suivant le degré d'immersion. Tel le monstre du Loch Ness, il montre son cou et son dos à la surface.
Alain GARDIENNET,
14-04-2010 14:16
Re:pyréno immergé dans Pinus sylvestris
Péridum d'épaisseur 60-70 avec deux couches : intérieure de cellules hyalines compressées d'environ 10 µm) et d'extérieur de cellules brunes textura angularis mélaniséees en surface.
Un subiculum d'hyphes brunes faisant le tour de l'ascome vient s'infiltrer profondément dans le substrat.
Asques unituniqués , clavés de longueur avoisinant les 70 µm de long pour 8 de large en moyenne, ascospores unisériées, elliptiques à oblongues, à contenu huileux fort, uniseptées, 10-11 x 3-4 µm.
A noter que dans le rouge congo, j'ai noté une striation forte de celles-ci (sur les exemplaires n'ayant pas encore leur contenu huileux). Paraphyses septées beaucoup plus longues que les asquas, hyalines de largeur dépassant parfois celle des asques.
Pas d'idée concrète pour l'instant,
Alain
Un subiculum d'hyphes brunes faisant le tour de l'ascome vient s'infiltrer profondément dans le substrat.
Asques unituniqués , clavés de longueur avoisinant les 70 µm de long pour 8 de large en moyenne, ascospores unisériées, elliptiques à oblongues, à contenu huileux fort, uniseptées, 10-11 x 3-4 µm.
A noter que dans le rouge congo, j'ai noté une striation forte de celles-ci (sur les exemplaires n'ayant pas encore leur contenu huileux). Paraphyses septées beaucoup plus longues que les asquas, hyalines de largeur dépassant parfois celle des asques.
Pas d'idée concrète pour l'instant,
Alain
Jacques Fournier,
14-04-2010 15:06
Re:pyréno immergé dans Pinus sylvestris
Salut Alain,
je pense que tu as une espèce de Lentomitella, entre L. cirrhosa et L. crinigera. Plutôt ce dernier à cause de la longueur des spores mais la largeur ne colle pas. Chez crinigera tu devrais trouver des spores 3-septées. Essaye d'affiner les mesures de spores. Tu as le papier de Réblova 2006 sur le genre?
Jacques
je pense que tu as une espèce de Lentomitella, entre L. cirrhosa et L. crinigera. Plutôt ce dernier à cause de la longueur des spores mais la largeur ne colle pas. Chez crinigera tu devrais trouver des spores 3-septées. Essaye d'affiner les mesures de spores. Tu as le papier de Réblova 2006 sur le genre?
Jacques
Alain GARDIENNET,
14-04-2010 16:13
Re:pyréno immergé dans Pinus sylvestris
Salut Jacques,
Tu m'as bien décoincé. J'ai refais une mesure sur n=30 spores.
Tout d'abord, elles étaient encore uniseptées (mais je e souviens lors de ma première observation avoir cru déceler une ou deux spores triseptées, ce que j'avais pris pour un artefact visuel).
La longueur des spores a bien diminué en moyenne. Même si j'ai pu observer des spores de longueur supérieures à 10, elles étaient majoritairement entre 8 et 9 µm ; je donne comme fourchette : 7-10.5 (11.5) x 3-4 µm (plus larges dans l'asque).
Ma première observation n'avait que trop peu de spores libres, peut-être un manque de maturité.
Conclusion avec tous ces éléments et le papier Reblova 2006, je dirais que j'ai retrouvé Lentomitella cirrhosa.
Je suis étonné de ne pas avoir pensé à cette espèce que je trouvais fréquemment sur Buxus, il y a deux ans. Je l'explique par une mémoire défaillante et par le fait aussi que dans mon buis, les becs cherchaient à s'échapper verticalement, dans les failles de l'écorce, les ascomes venant sur ce bois imputrescible sous l'écorce, et jamais je n'avais observé des becs latéraux. Alors que là, ils étaient dans ce bois tendre et pourri décortiqué, avec un bec quasi toujours latéral en conséquence.
Je n'ai pas su rapprocher ces deux situations distinctes et en cela, cette récolte m'apporte donc de quoi progresser. Je ne doutais pas qu'un mycologue plus expérimenté, style toi, me remettrait sur la bonne piste. Je retiens aussi que je ne méfie pas assez de la maturité incomplète des spores.
Merci et à la prochaine !
Alain
Tu m'as bien décoincé. J'ai refais une mesure sur n=30 spores.
Tout d'abord, elles étaient encore uniseptées (mais je e souviens lors de ma première observation avoir cru déceler une ou deux spores triseptées, ce que j'avais pris pour un artefact visuel).
La longueur des spores a bien diminué en moyenne. Même si j'ai pu observer des spores de longueur supérieures à 10, elles étaient majoritairement entre 8 et 9 µm ; je donne comme fourchette : 7-10.5 (11.5) x 3-4 µm (plus larges dans l'asque).
Ma première observation n'avait que trop peu de spores libres, peut-être un manque de maturité.
Conclusion avec tous ces éléments et le papier Reblova 2006, je dirais que j'ai retrouvé Lentomitella cirrhosa.
Je suis étonné de ne pas avoir pensé à cette espèce que je trouvais fréquemment sur Buxus, il y a deux ans. Je l'explique par une mémoire défaillante et par le fait aussi que dans mon buis, les becs cherchaient à s'échapper verticalement, dans les failles de l'écorce, les ascomes venant sur ce bois imputrescible sous l'écorce, et jamais je n'avais observé des becs latéraux. Alors que là, ils étaient dans ce bois tendre et pourri décortiqué, avec un bec quasi toujours latéral en conséquence.
Je n'ai pas su rapprocher ces deux situations distinctes et en cela, cette récolte m'apporte donc de quoi progresser. Je ne doutais pas qu'un mycologue plus expérimenté, style toi, me remettrait sur la bonne piste. Je retiens aussi que je ne méfie pas assez de la maturité incomplète des spores.
Merci et à la prochaine !
Alain
Alain GARDIENNET,
14-04-2010 16:28
Re:pyréno immergé dans Pinus sylvestris
Je note aussi que dans la planche de Martina sur L. cirrhosa, elle dessine un ascome avec bec latéral. Je regrette que ce ne soit pas cité dans la description.
Car si ce que j'appelle hauteur et largeur de périthèce sont parfaitement en accord avec les mesures données, j'interprète ma longueur comme étant due à la latéralité du bec.
Je note aussi que ma coupe ne devait pas être médiane (elle ne passait pas par le bec que j'avais dézingué) et l'épaisseur du péridium que je donne doit être à corriger. Des progrès encore à faire dans ce domaine.
Alain
Car si ce que j'appelle hauteur et largeur de périthèce sont parfaitement en accord avec les mesures données, j'interprète ma longueur comme étant due à la latéralité du bec.
Je note aussi que ma coupe ne devait pas être médiane (elle ne passait pas par le bec que j'avais dézingué) et l'épaisseur du péridium que je donne doit être à corriger. Des progrès encore à faire dans ce domaine.
Alain
Alain GARDIENNET,
14-04-2010 16:32
Re:pyréno immergé dans Pinus sylvestris
Jacques,
Une dernière réflexion.
As-tu noté la présence de nombreux sordariomycètes (Lasiosphaeriaceae, Helminthosphaeriaceae, Ceratostomella & Cie, ...) sur buis et résineux simultanément ? Certains sont ubiquistes, comme L. cirrhosa mais il est quand même à noter que Buxus donne des espèces qui se plaisent bien sur résineux.
(Ne va pas dire que je conclus par affirmer que ce sempervirent est un résineux... :) )
J'arrête de réfléchir,
Alain
Une dernière réflexion.
As-tu noté la présence de nombreux sordariomycètes (Lasiosphaeriaceae, Helminthosphaeriaceae, Ceratostomella & Cie, ...) sur buis et résineux simultanément ? Certains sont ubiquistes, comme L. cirrhosa mais il est quand même à noter que Buxus donne des espèces qui se plaisent bien sur résineux.
(Ne va pas dire que je conclus par affirmer que ce sempervirent est un résineux... :) )
J'arrête de réfléchir,
Alain
Jacques Fournier,
14-04-2010 16:45
Re:pyréno immergé dans Pinus sylvestris
ça fait bizarre de répondre à 16 h 22 à un message reçu à 16 h 32! Il y a un truc qui m'échappe, de même que m'échappent les préférences de beaucoup de champignons.
Pour aller dans ton sens, je dirais qu'un buis remplace fort avantageusement un sapin de noël, l'odeur en plus!
Jacques
Pour aller dans ton sens, je dirais qu'un buis remplace fort avantageusement un sapin de noël, l'odeur en plus!
Jacques